Je vais détailler plus en détail le premier levier puisqu’il est celui dont je traite régulièrement : la Gestion des Ressources Humaines.
Pourquoi ces difficultés de recrutement ? Plusieurs raisons :
- quotas insuffisants dans les écoles de rééducation
- localisation des écoles (désert médical et paramédical dans certaines régions)
- salaires de la convention collective peu attrayants par rapport au chiffre d’affaire généré en libéral
S’il est valable pour toute profession, il me semble primordial que les personnels du secteur puissent dire haut et fort, sans honte ni jugement :
- j’accompagne des délinquants en vue de leur réinsertion,
- je monte des projets pour des enfants, dans le cadre de la protection de l’enfance,
- j’accompagne des personnes atteintes de handicap,
- je fais la promotion de méthodes de prévention,
- j’aide à l’inclusion,
- je prends en charge des personnes âgées.
Cela semble évident et pourtant chez de nombreuses personnes, on aperçoit un regard fuyant, consterné voire un sentiment de pitié à l’évocation de l’accompagnement de ces personnes (usagers). Il est grand temps de changer notre regard sur ces personnes dites différentes.
Pour changer cela, un premier pas pourrait être de valoriser ces métiers en communiquant sur ces professions : quelles missions ? quelles méthodes ? quelle population ?
Valoriser son capital humain c’est permettre à ses salariés d’accéder plus facilement à la formation :
- développement des compétences
- professionnalisation
- adaptation au poste
- évolution dans la carrière
Un autre pas serait que les associations, si petites soient-elles, aient une véritable politique RH tournée vers le capital humain et ne plus se contenter d’administrer le personnel. A titre d’exemple, le développement :
- de la culture d’entreprise
- du transfert des compétences
- de la diversité des recrutements
- de la sécurité des salariés
- de la fidélisation
- des perspectives d’évolution (identification des talents)
- du dialogue social
- de la mobilité interne